La fête de la Sainteté dans la cathédrale (3)

18 octobre 2019

La découverte des saints de la cathédrale se poursuit. Ici vous trouverez les textes parus dans le bulletin entre le 20 octobre 2019 et le 26 janvier 2020.


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Dimanche 26 janvier 2020

 César de Bus : l’homme de la Parole .
Aujourd’hui, Premier Dimanche de la Parole, proclamée par le Pape François, nous sommes fiers de voir en César de Bus, Cavaillonais, l’homme de la Parole vécue, proclamée et témoignée dans son « être catéchiste » !
Pourquoi un dimanche de l’année liturgique entièrement consacré à la Parole de Dieu ? Ce jour consacré à la Bible veut être non pas « une seule fois par an , mais un événement pour toute l’année, parce que nous avons un besoin urgent de devenir familiers et intimes de l’Écriture Sainte et du Ressuscité, qui ne cesse de rompre la Parole et le Pain dans la communauté des croyants.” Il a pour but :
+ de « faire prendre conscience à tous les chrétiens que la Bible n’est pas un livre parmi d’autres…mais un instrument qui éveille notre foi » ;
+ de faire comprendre l’inépuisable richesse qui provient de ce dialogue constant de Dieu avec son peuple ;
+ par dessus tout, de faire revivre à l’Église le geste du Ressuscité qui ouvre également pour nous le trésor de sa Parole afin que nous puissions être dans le monde des annonciateurs de cette richesse inépuisable ; 
+ d’exprimer une valeur œcuménique, parce que l’Écriture Sainte indique à ceux qui se mettent à l’écoute le chemin à suivre pour parvenir à une unité authentique et solide. (Pape François)
Et voici les fruits de la Parole selon notre Bienheureux. La Parole est :
lumière : elle illumine, par son éclat, notre intelligence ;
pain : elle nous nourrit et nous donne l’énergie nécerraire pour avancer ;
vin : elle nous rappelle les promesses divines et nous comble de joie ;
médicament : elle nous guérit de nos maladies spirituelles ;
Epée : elle coupe les hérbes mauvaises de nos péchés ;
marteau : elle frappe et change notre coeur endurci ;
semence : elle produit, par l’Esprit Saint, les fruits de la vie éternelle.


Dimanche 19 janvier 2020

 La mission de César de Bus se résume dans son « être catéchiste » ! Ordonné prêtre, un dimanche d’août 1582, en notre cathédrale, dès les premiers mois de son service sacerdotal, il se dédie à l’apostolat. En 1584 le père César connait, grâce à l’Archevêque d’Aix en Provence, Mgr Canigiani, la vie et l’œuvre de St Charles Borromée, Archevêque de Milan. Enthousiasmé par ce qu’il entend dire de ce Saint archevêque, il décide de l’imiter en tout, en particulier dans l’enseignement de la Doctrine Chrétienne adressée aux petits et aux gens de peu d’instruction. Les Décrets du Concile de Trente (1545-1563) convoqué par le pape Paul III, en1542, en réponse aux demandes formulées par Martin Luther et l’exemple de St Charles deviennent les règles d’or de son apostolat. Il y a en lui un grand désir de présenter la Doctrine Chrétienne, recommandée par le Concile de Trente, en un langage efficace et accessible à tous.


Dimanche 12 janvier 2020

Le Bienheureux César de Bus a su comprendre les signes des temps et répondre aux défis du monde moderne tout en étant un excellent prêtre et catéchiste, défenseur de la foi et très lié aux enseignements de la doctrine chrétienne. Sa vie et son témoignage nous demandent de continuer notre mission, avec zèle apostolique et ardeur missionnaire, pour annoncer l’évangile de Jésus Christ à tous, tout spécialement dans les périphéries de l’existence comme nous le demande le Pape François dans son exhortation apostolique « Evangelii Gaudium ». Suivant les pas du « modèle des catéchistes », nous sommes appelés à édifier un « Eglise en sortie » ; une Eglise qui a les portes ouvertes et encourage la culture de la rencontre, en accueillant les plus pauvres et les humbles qui sont et seront toujours les destinataires de l’Evangile ». (Dom Vilson, évêque doctrinaire).


Dimanche 29 décembre 2019

Devenu prêtre en 1582, César de Bus se met au service de l’Evangile. Autour de 1586, il vit à l’Ermitage st Jacques, sur la colline qui domine Cavaillon. En se référant à cette expérience de solitude, notre Archevêque, Monseigneur Jean Pierre Cattenoz, écrit : « D’un côté, César a soif de la solitude pour vivre toujours plus uni à son Seigneur et de l’autre il brûle de désir d’annoncer l’évangile « jusqu’aux périphéries », pour reprendre l’expression du pape François : aller par les chemins et développer l’apostolat du catéchisme. Il parcourt les rues et entraîne dans la joie tout son monde spécialement les enfants, vers l’Eglise. À la manière de Jésus, son enseignement est simple, à la portée de tous, il utilise les mots de tous les jours, mais le feu de l’Esprit Saint qui brûle dans son cœur touche les cœurs et fait naître en eux la joie de l’évangile. »
César de Bus aide nous à avoir un petit peu de ta passion évangélique pour annoncer la joie de l’évangile en cette notre terre de Provence.


Dimanche 8 décembre 2019

Le Bienheureux César de Bus est le saint choisi par notre Doyenné de
Cavaillon-l’Isle sur la Sorgue, sur le chemin vers la Fête de la Sainteté, qui se déroulera à Carpentras, le 10 mai 2020.
Le Bienheureux César de Bus est né à Cavaillon, le 3 février 1544, septième d’une famille de treize enfants. Dans le livre qui consigne l’histoire familiale il est écrit : « c’était un dimanche, à 9h du matin. » et à cette occasion le papa note : « Au nom de Dieu et de la Vierge Marie et de tous les saints et saintes du paradis, ici sont notées les dates de naissance des enfants que Dieu nous donnera pour faire le bien ». Déjà cette indication nous fait gouter le climat : les fils, don de Dieu pour faire le bien, pour vivre le commandement de l’amour.
Le Bienheureux César de Bus, à propos de la famille, disait : « les parents doivent éduquer leurs fils avec l’exemple plutôt qu’avec les paroles, car l’exemple est plus efficace que les paroles. Comment voulez-vous que vos enfants prient le matin et le soir, si vous ne donnez jamais l’exemple ? Comment voulez-vous qu’ils vivent en chrétien si, dans votre vie, ils ne voient jamais une seule action faite avec un esprit chrétien ?  » Confions tous nos foyers au Seigneur par l’intercession du Bienheureux César de Bus !


Dimanche 1er décembre 2019

À partir d’aujourd’hui nous essayerons de mieux connaître le bienheureux César de Bus, choisis comme le saint du Doyenné de Cavaillon-l’Isle sur la Sorgue, en vue de la Fête de la Sainteté, qui se déroulera à Carpentras, le 10 mai 2020.
Etant cavaillonais, le Bienheureux César de Bus nous appartient d’une manière spéciale. Le 27 avril 1975, jour de sa béatification, le Pape Paul VI, en le proclamant bienheureux, l’a proposé comme modèle des catéchistes. C’était l’année sainte dans laquelle Paul VI invitait toute l’Eglise à vivre la grâce du Jubilée comme une opportunité pour une conversion à Dieu. La conversion à Dieu : c’était le même don qui avait bouleversé, 400 ans auparavant, le cœur de notre jeune provençal, le noble César de Bus.
Notre Archevêque, Mr Jean Pierre Cattenoz, a écrit : « aujourd’hui encore César de Bus est pour nous tous un modèle de sainteté qui a gardé toute son actualité. Fasciné comme tant de jeunes par la vie facile de son temps, Jésus l’attendait et se révéla à lui. Aussitôt, dans la lumière de cette rencontre, cet enfant du pays changea de vie, une seule chose comptait désormais pour lui : vivre pour son Seigneur ! Ne vivre que pour lui ! »


Dimanche 3 novembre 2019

Saint Véran de Cavaillon (VIe siècle) Evêque. Fête locale 13 novembre.

On ignore la date et le lieu de sa naissance, et les faits historiques se mêlent aux légendes rapportées par ses nombreux hagiographes. Ordonné prêtre par l’évêque de Mende, il évangélisa le Gévaudan avant de se retirer à Fontaine de Vaucluse pour y mener une vie solitaire ; il y édifia une petite église, puis partit en pèlerinage à Rome, multipliant les miracles à chaque étape de son voyage. Revenu à Fontaine, il débarrassa le pays du coulobre qui terrorisait ses habitants, ce qui lui valut d’être nommé évêque par le clergé et la population. Son action nous est connue par l’histoire des Francs de Grégoire de Tours : il participa au concile de Macon, porta le fils de Childebert d’Austrasie sur les fonts baptismaux, arbitra un différend entre les religieuses d’un couvent de Poitiers. Il s’éteignit le 11 novembre 590 lors d’un concile à Arles et fut inhumé le 13 à Fontaine de Vaucluse. Ses reliques furent transférées le 7 juillet 1311 en la cathédrale de Cavaillon où il est représenté en habit épiscopal ou de pèlerin, tenant enchainé le dragon de Vaucluse.
Les Cavaillonnais ont toujours eu une grande dévotion pour saint Véran : c’est sous sa sainte garde qu’ils se placèrent en 1720 lorsque le Grand Saint Antoine ramena d’Orient la peste à Marseille. En remerciement de sa protection, ils érigèrent une statue sur le cours Saint Véran (aujourd’hui dans la chapelle de l’Hôtel-Dieu).


Dimanche 27 octobre 2019

Toussaint ou fête de tous les saints. 1er novembre. Solennité.
Par cette fête, une des très grandes solennités de l’année liturgique (avec Noël, Pâques, l’Ascension, la Pentecôte, l’Assomption de la Vierge…), l’Eglise propose à ses membres d’honorer la foule innombrable et anonyme de ceux qui, ayant achevé leur parcours terrestre, partagent désormais la vie, le bonheur, la sainteté de Dieu. Ils sont infiniment plus nombreux que ceux que l’Eglise, après les avoir béatifiés ou canonisés, honore nommément comme des témoins exemplaires de la foi. Mais ils n’ont pas suivi d’autres chemins : ils se sont comportés en enfants de Dieu, portés par l’espérance d’être un jour accueillis par Lui comme leur Père, et s’efforçant de leur mieux, pour ce faire, de se comporter selon l’esprit des béatitudes évangéliques.
(Encyclopédie catholique Théo, 1989.)


Dimanche 20 octobre 2019 :

Sainte Thérèse de Jésus ou d’Avila (1515-1582).
Vierge, Docteur de l’Eglise. Fête le 15 octobre.
Née en Castille dans une famille noble, Thérèse fit ses études chez les religieuses augustines qu’elle dut quitter pour des raisons de santé, puis entra au carmel d’Avila : la règle de vie y était très souple mais Thérèse s’imposa une discipline rigoureuse. La nécessité d’un retour du carmel à la règle primitive s’imposa à elle, et elle fonda à Avila même en 1562 un nouveau couvent de stricte observance. A partir de 1567, avec saint Jean de la Croix, elle fonda plusieurs couvents de carmes et carmélites déchaux ou déchaussés (ils portent des sandales au lieu de chaussures), qui se multiplièrent en Espagne.
Thérèse relata ses expériences mystiques dans un livre autobiographique, le Livre de la vie : la plus célèbre est certainement La Transverbération (cœur transpercé par une flèche tenue par un ange), illustrée par une peinture dans la chapelle de la Vierge. Sur un grand tableau accroché dans la chapelle des fonts baptismaux sont peintes les représentations de trois de ses extases : la vision du clou donné par le Christ, le don du collier par Marie, et la remise de la robe blanche par Marie et Joseph. Thérèse et les Carmélites contribuèrent à développer la dévotion à saint Joseph, comme en témoignent deux tableaux dans la chapelle de la Vierge, la Sainte Famille, et Joseph et l’Enfant Jésus, provenant, comme les autres déjà cités, de la chapelle des carmélites de Cavaillon.